Dans un communiqué, la DGAPR a indiqué qu'elle a également décidé d'interdire provisoirement le transfert des prisonniers aux hôpitaux publics, sauf dans les cas d'urgence extrême, et de renforcer les établissements pénitentiaires par des équipes médicales relevant du ministère de la Santé et par la mise en place des consultations médicales spécialisées à distance.
Ces deux décisions ont été prises à la lumière des développements que certains établissements pénitentiaires ont connus et des résultats des récentes analyses de laboratoire récemment effectuées qui ont montré que certains détenus et fonctionnaires ont été contaminés par ce virus, précise le communiqué, ajoutant que bien que ces contaminations restent limitées par rapport au nombre total de pensionnaires et de fonctionnaires, cette situation est considérée comme un indicateur qui requiert plus d'efforts pour contrôler les sources potentielles de transmission de la maladie au milieu carcéral, dont la plus évidente est la sortie aux tribunaux et aux hôpitaux.
En dépit des mesures préventives prises pour éviter la propagation du virus dans les établissements pénitentiaires et des efforts consentis par les autorités judiciaires concernant la rationalisation de la détention provisoire, ainsi que la réduction du nombre de pensionnaires devant être traduits aux tribunaux, il a été démontré que cela reste insuffisant pour maintenir ces établissements à l'abri de la transmission de la maladie, compte tenu du nombre des détenus traduits devant la justice, a poursuivi la même source.
Les mesures de précaution prises par La DGAPR pour prévenir la propagation de Covid-19 dans les établissements pénitentiaires, concernent particulièrement la suspension des visites familiales, l'arrêt des activités de réinsertion exercées de manière collective dans les différents établissements pénitentiaires et l'application du confinement sanitaire aux fonctionnaires et à tous les employés dans le milieu carcéral, d'après le communiqué.
Ces mesures ont également porté sur la stérilisation continue et régulière des établissements pénitentiaires, la distribution d'équipements médicaux et de produits d'hygiène et l'attribution d'ailes isolées pour héberger les nouveaux détenus et les mettre en quarantaine pendant 14 jours et autres procédures, a conclu la DGAPR.