Le traitement de cette info, écrit le portail, a permis au rédacteur de l'AFP "de donner la pleine mesure de son talent inexistant".
Commençant par le titre: "Maroc-Virus : la police lance une application mobile pour traquer les déplacements", l'AFP dépeint déjà "un état d'exception tout court et la police traque les déplacements. On mobilise là sciemment un imaginaire chilien ou argentin, au temps de la dictature, pour planter le décor".
Le développement tendancieux de l'article de l'AFP et sa mauvaise foi manifeste faite d’informations glanées et balancées sans grande conviction traduit son objectif d’habiller le tout d’oripeaux d’objectivité, commente le site. Il fait remarquer que l'article commence "pour sa construction vicieuse, comme toujours", par mettre de son côté la Commission nationale de la protection des données (CNDP) qui a "indiqué sur son site internet avoir +pris connaissance, par voie de presse, de la volonté du gouvernement de mettre en place une application de contact tracing+".
Ensuite, l'AFP mobilise la fameuse "presse locale" pour faire "un procès d’intention à l’État marocain qu’il présente comme un État policier féru de contrôle électronique de la population".
L'agence française fait ainsi appelle à "la presse locale, dont le site d'information Yabiladi, a publié par le passé quelques articles sur l'appétit des autorités marocaines pour "les gadgets technologiques en matière de surveillance des citoyens", en citant différentes données rendues publiques à la suite de piratages informatiques.
On ne sait plus qui est attribuable à la supposée "presse locale" ou ce qui relève du commentaire toxique caché pour servir le réquisitoire du suppléant de l’AFP, se demande Quid.ma.
Dans l’ordre d’apparition, note-t-il, on va trouver Amnesty international puis des surveillances illégales, ensuite logiciel espion, et finalement Israël. "C’est vraiment costaud", ironise-t-il, fustigeant des "ingrédients d'un papier de commande préfabriqué, sensationnaliste, servant comme toujours à discréditer le Maroc".
Pour une application de la DGSN au temps du Covid-19 on revient dare-dare aux années de plomb. L'auteur de l'article AFP "doit être franchement désolé. Il n’a pas pu, cette fois-ci, placer Tazmamart, le Hirak, le boxeur qui rêve de la fonction publique etc". Il s'agit, révèle le portail, d'un "édito d’un opposant marocain des années 70 labélisé AFP 2020 financé par les contribuables français, dont des gilets jaunes certainement, pour permettre à un haineux salarié sous contrat local et accrédité de surcroit de vomir son venin nihiliste".
"On devrait lui offrir un stage à AFP Alger, ça le fera changer d’air !", suggère le site web.
On ne sait pas pourquoi la directrice de AFP Rabat laisse faire ça, elle qui donne des gages de professionnalisme et une volonté de vouloir normaliser les relations avec le Maroc, laissant derrière son dos un vingt-févrieriste recyclé dans le faux journalisme utiliser les moyens de l’État français pour détruire une relation bilatérale ces derniers temps assez chancelante, se demande Quid.ma.
Ils ont l’air atterrés que le Maroc, de l’avis de tous, réussit une gestion exemplaire de la pandémie, apparemment mieux que la France ! Il nous concède que si nous réussissons c’est que nous avons un ADN d’État autoritaire et que cette réussite s’est faite sur le dos de la démocratie que nous n’avons pas. Stupéfiant !, résume-t-il.
Et de conclure que "comme chacun sait, il n’y a pas plus indépendant que l’AFP dans le monde. C’est exactement le nuage d’encre que lâche le poulpe quand il est poursuivi. Et c’est ce qu’ils disent quand ils sont questionnés sur des articles de cette nature. Mais ces derniers temps plus personne ne les questionne !"