Au lendemain de l'annonce de cette nouvelle mesure, les habitants des deux villes jumelles se sont vite conformés à la règle, en se procurant, pour la pour la grande majorité, des masques sanitaires.
Dans les rues, comme dans les guichets automatiques bancaires (GAB) et les bureaux de poste, où affluent depuis lundi des dizaines de citoyens ramédistes pour récupérer les aides de subsistance versés par la Fonds spécial pour la gestion de la pandémie du Coronavirus, on constate un respect quasi-total de la nouvelle mesure sanitaire.
A travers le port du masque, en plus de l'application des gestes barrière et de la distanciation sociale dans les espaces publics, les citoyens ont visiblement bien assimilé les directives des autorités, incarnant ainsi une prise de conscience généralisée à l'égard des risques liés à la contamination.
Néanmoins, le peu de personnes ne portant pas de masque ont confié n'en avoir pas trouvé auprès des points de vente de proximité pour cause de la forte demande au lendemain de l'entrée en vigueur de cette nouvelle mesure. Faute de pouvoir s'en procurer et conscients de l'utilité de cet accessoire sanitaire et du respect des règles de prévention, certains utilisent des moyens alternatifs pour se protéger la bouche et le nez en attendant que l'approvisionnement atteigne son état normal et s'ajuste à la demande.
Interrogés par la MAP, plusieurs citoyens se sont dit favorables à cette nouvelle mesure qui protège toujours davantage contre les éventuels risques de contamination par le virus, saluant au passage l'ensemble des dispositions prises par les autorités et leur mobilisation pour garantir la santé de tous les citoyens.
Il est à noter que les autorités publiques ont décidé de l'obligation de port des masques de protection, à partir du 6 avril, pour l'ensemble des personnes autorisées à se déplacer en dehors de leur lieu de résidence.
Pour garantir la disponibilité de ces masques en quantités suffisantes et dans le cadre de l’application des Hautes Instructions Royales, les autorités ont mobilisé un ensemble d'industriels nationaux pour l’approvisionnement du marché national en ces masques de protection, dont le prix de vente a été fixé à 80 centimes l'unité, avec le soutien du Fonds spécial pour la gestion de la pandémie du Covid-19.
Le port du masque est un devoir et une obligation et tout contrevenant est passible des sanctions prévues par l'article 4 du décret-loi 2.20.292, qui prévoit une peine de prison allant d'un à trois mois et d'une amende entre 300 et 1.300 DH, ou l'une des deux.