"Face aux conséquences socio-économiques du coronavirus, les banques ont annoncé une batterie de mesures exceptionnelles destinées à venir en aide aux entreprises et aux ménages, encore faut-il que les banques ne soient pas très exigeantes au niveau des documents à fournir", a indiqué M. Effina, dans une déclaration à la MAP.
"Il est temps de revoir les différentes contraintes imposées par les banques pour que l'entreprise n'atteigne pas les stades difficiles", a-t-il fait savoir, notant que le Maroc dispose d'un tissu entrepreneurial inter-relié, surtout dans le secteur touristique, où plusieurs entreprises notamment les TPE et les PME sont en situation de "fragilité extrême".
L'arrêt des activités dans certains secteurs aura, selon M. Effina, des conséquences immédiates sur les revenus des ménages concernés, notamment s'ils doivent honorer des crédits, d'où la nécessité pour les banques d'adopter une procédure de traitement au cas par cas, a-t-il fait savoir.
Et d'ajouter que le secteur informel, qui représente un total de 2,4 millions d'emplois au Maroc, devrait être pris en considération plus que tout, surtout que plusieurs familles dépendent de ce dernier et se retrouvent en "difficulté absolue".