“Les patients sous traitement spécifique tel que l’hydroxychloroquine guérissent plus vite. Nous l’avons constaté. Mais comme j’ai eu à le dire en matière de sciences, la constatation seule ne suffit pas. Il faut faire des recherches poussées avant de valider une attitude”, a souligné le professeur Seydi, dont les propos ont été rapportés vendredi par la presse locale.
“Ce constat nous rassure et rassure toute mon équipe. Et nous allons continuer dans ce sens. Nous allons même dans les jours à venir y associer de l’Azithromycine, ce qui devrait nous permettre d’avoir de meilleurs résultats”, a ajouté le professeur Seydi, qui intervenait jeudi dans le cadre de l’évaluation de la pandémie un mois après son entrée au Sénégal.
“Les résultats obtenus avec l’hyroxychloroquine ne doivent pas pousser à l’automédication, du reste dangereuse. C’est pour éviter d’avoir des effets secondaires inconnus que nous avons commencé à traiter nos patients uniquement avec de l’hydroxychloroquine bien qu’il soit connu que son association avec l’azithromycine soit plus efficace”, a-t-il dit.
Il a assuré, dans ce sens, que c’est après avoir traité certains patients sans noter d’effets secondaires, que son équipe était maintenant en droit de passer à la deuxième étape à travers l’association de l’hydroxychloroquine et de l’azithromycine.