Le ministre a indiqué qu'un total de 113.000 entreprises ont déclaré un arrêt temporaire de travail depuis 15 mars dernier sous l'effet de la crise liée au Covid-19, relevant que tous les salariés rejoindront leur travail et les entreprises reprendront leurs activités dès la fin de la crise.
Prise en charge totalement par le Fonds spécial pour la gestion de la pandémie du coronavirus, cette indemnité concerne les salariés déclarés à la CNSS au titre du mois de février 2020, en arrêt temporaire de travail et relevant des entreprises en difficulté. Ces salariés continueront également de bénéficier, selon les dispositions en vigueur, des allocations familiales et des prestations de l'Assurance maladie obligatoire.
La CNSS avait fixé vendredi prochain comme dernier délai pour les employeurs affiliés à la Caisse afin d'effectuer les déclarations des travailleurs en arrêt temporaire en vue de bénéficier, avant le 6 avril, de l'indemnité forfaitaire de 1.000 dirhams au titre du mois de mars.
Passé cette date, aucune déclaration d'arrêt de travail au titre du mois de mars 2020 ne serait possible, a-t-elle prévenu.
Décidée dans l'objectif de préserver le pouvoir d’achat des salariés, l'indemnité forfaitaire mensuelle nette se décline comme suit : 1.000 DH pour le mois de mars et 2.000 dirhams pour les mois d'avril, de mai et de juin.
Cette indemnité, destinée aux salariés déclarés à la CNSS au titre du mois de février 2020, en arrêt temporaire de travail et relevant des entreprises en difficulté, est prise en charge "totalement" par le Fonds spécial mis en place en exécution des Hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI.
Elle annule et remplace l'Indemnité pour perte d'emploi prévue par le régime de sécurité sociale, géré par la CNSS durant toute la période de crise. Par conséquent, ni l'employeur, ni les salariés n'ont besoin de déposer les formulaires destinés aux bénéficiaires de l'IPE.