Afin d’éclairer l’opinion publique et dissiper tout doute que pourraient provoquer les données erronées avancées par la femme en question, la Wilaya indique dans une mise au point que la nouveau-née a été admise, jeudi 26 mars 2020, au CHU Mohammed VI à Oujda en provenance de l'hôpital provincial Eddarrak de Berkane, suite à des complications de son état de santé.
Le personnel soignant a observé chez le bébé des symptômes suspectés d’être liés au Covid-19, ce qui a nécessité de la soumettre, par principe de précaution, aux analyses nécessaires au laboratoire, avant de l’admettre en réanimation après la dégradation de son état de santé, poursuit la même source, faisant savoir que la nouveau-née est décédée le lendemain.
Après le décès du nourrisson et même sans avoir reçu les résultats des analyses effectuées, les services médicaux ont décidé, avec l’accord de la maman qui se trouvait à l'hôpital, de l'enterrer au cimetière Assalam à Oujda, conformément aux normes d'enterrement des victimes du Covid-19 en vigueur aux niveaux national et international, poursuit la même source, relevant que vu les conditions de cette femme et compte tenu de l’état d’urgence sanitaire, les services sociaux du CHU ont transporté la maman jusqu’à son domicile à Berkane, tout en l’invitant à se confiner pour préserver sa sécurité et celle de ses enfants et de ses voisins.
S’agissant des déclarations mensongères de la maman, dans lesquelles elle invoquait des faits infondés qu'elle a attribués à des personnes et à des instances, la wilaya précise qu'une fois cette femme rentrée chez-elle, une commission mixte composée d’autorités locales et sanitaires et d’éléments de la protection civile s’est rendue au domicile de sa famille afin de soumettre les membres de la famille aux procédures d’analyse du Coronavirus, faisant savoir que la femme en question a refusé d’accueillir les membres de cette commission et de se soumettre, ainsi que les membres de sa famille, aux analyses.
Le lendemain, cette femme a procédé sciemment à la violation des mesures du confinement et de l’état d’urgence sanitaire en vigueur, et ce en se rendant au siège du tribunal de première instance à Berkane, ajoute-t-on de même source, indiquant que, face à cette situation et par mesures de précautions prévues dans la lutte contre la propagation du covid-19, les autorités compétentes ont procédé au transfert de la femme en question à l'hôpital provincial Eddarrak à Berkane pour effectuer les prélèvements et procéder à une analyse au laboratoire pour vérifier une éventuelle infection au covid-19.
Parallèlement, une autre équipe s’est rendue au domicile familial où, après insistance des autorités publiques, les enfants de la femme concernée et son époux ont été transférés à l'hôpital pour effectuer les prélèvements, ajoute-t-on de même source.
Ils ont été ensuite déposés chez eux, tout en les informant des indications nécessaires pour se conformer au confinement, tenant compte de la sécurité sanitaire des voisins, et ce dans l'attente des résultats des analyses.
"Soucieuse de tirer au clair toutes les circonstances de cette affaire, d'éclairer l'opinion publique et de lever toutes les suspicions qui pourraient être provoquées par les déclarations faites à ce propos, la Wilaya de l'Oriental affirme son attachement à l'application de la loi à l'égard de toute personne soupçonnée de fausses allégations, d'accusations malveillantes et de déclarations mensongères qu'elle attribue à des personnes et à des instances afin de leur porter atteinte", conclut le communiqué.