Inscrits dans le cadre de la mise en œuvre du plan Maroc Vert, ces projets mitoyens traduisent le ferme engagement du Souverain en faveur de la qualification de l’élément humain, l’intérêt particulier qu’Il accorde aux secteurs de l’agriculture et de la recherche-développement, et Sa volonté permanente à assurer aux citoyens un niveau de sécurité sanitaire élevé englobant toute la chaîne alimentaire.
Ils permettent à Casablanca, la plus grande agglomération urbaine du pays, de disposer d’infrastructures de formation et de recherche qui soient à la hauteur des exigences qu’imposent les activités commerciales et économiques qu’elle développe.
Ainsi, le centre technique interprofessionnel pour le développement des filières animales (58,18 millions DH) vise à imprimer au secteur agricole une dynamique d’évolution harmonieuse et équilibrée, à travers notamment la promotion de l’élément humain, facteur déterminant pour la modernisation du secteur et des systèmes de production agricole.
Ce centre, réalisé conformément aux contrats programmes signés entre le gouvernement et les interprofessions des filières animales (lait, viandes rouges et avicoles), constitue un espace de formation, d’expérimentation et de communication, une pépinière pour le développement des procédés en relation avec les filières animales et un outil d’accompagnement des porteurs de projets et de promotion de la coopération Sud-Sud.
S’étendant sur une superficie globale de 66.200 m2, le nouveau centre comprend trois pôles dédiés respectivement à la fédération interprofessionnelle marocaine du lait, à la fédération interprofessionnelle des viandes rouges et à la fédération interprofessionnelle du secteur avicole, ainsi qu’un centre technique de formation agricole abritant une salle de conférence, des salles de formation, une bibliothèque, un réfectoire et des dortoirs d’une capacité de 42 lits.
Quant au projet de réalisation du laboratoire régional d’analyses et de recherches (57 millions DH), il répond à la nécessité de déplacer l’ancien laboratoire régional d’analyses et de recherches de Casablanca, implanté dans une zone urbaine où certaines analyses devenaient impossibles à réaliser (contamination, stockage de produits dangereux), ainsi qu’au besoin de construire une structure conforme aux normes internationales requises en matière d’accréditation des laboratoires.
Ce laboratoire de référence (6.174 m2) a pour missions d’effectuer les analyses, investigations et expertises nécessaires pour la prise de décisions en matière de protection du patrimoine végétal national, de garantie de la qualité des semences et des plants, de préservation et de sécurisation de la santé du cheptel, de la conformité sanitaire des produits alimentaires importés ou destinés à l’exportation, outre l’homologation des médicaments vétérinaires, des produits phytopharmaceutiques et autres intrants agricoles.
Il dispose ainsi de huit unités techniques dédiées à la microbiologie alimentaire, à la chimie, à la toxicologie, à la virologie, à la sérologie, à la bactériologie et parasitologie animales, à la biologie moléculaire et à la phytopathologie.
Plateforme moderne et multidisciplinaire au service des industriels agroalimentaires, éleveurs, agriculteurs, importateurs, exportateurs, vétérinaires privés, le nouveau laboratoire apportera également son appui aux pays africains partenaires dans leurs efforts de protection des consommateurs et de préservation du patrimoine végétal et animal.
Le laboratoire régional d’analyses et de recherches de Casablanca vient ainsi renforcer le réseau des laboratoires de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) qui compte six autres laboratoires régionaux à Tanger, Berkane, Meknès, Marrakech, Agadir et Laâyoune.
Ces différents projets inaugurés par SM le Roi s’inscrivent en droite ligne des efforts déployés pour une mise en oeuvre optimale du Plan Maroc Vert, un programme qui a fait ses preuves depuis son lancement dans la mesure où il a contribué à l’amélioration des revenus de milliers d’agriculteurs, à la promotion de leurs conditions de vie, au développement d’une agriculture moderne à forte valeur ajoutée adaptée aux règles du marché, ainsi qu’au renforcement de l’agriculture solidaire.