"Nous appelons le Conseil supérieur de l'Education, de la Formation et de la Recherche scientifique à reconsidérer la vision et le contenu de la réforme, ainsi que les approches suivies en la matière", a affirmé le Souverain dans un discours à l'ouverture de la 1ère session de la 4ème année législative de la 9ème législature.
SM le Roi a souligné, dans ce sens, qu'il est impératif de se pencher sur les questions substantielles définies dans le discours royal du 20 août de l'année dernière.
Dans le même ordre d'idées, le Souverain a cité plus particulièrement la recherche d'une solution à la problématique des langues d'enseignement, le dépassement des divergences idéologiques qui entravent la réforme et l'adoption de programmes et de curriculums adaptés aux exigences du développement et du marché de l'emploi.
SM le Roi a estimé nécessaire d'attacher aussi toute l'attention requise à la formation professionnelle et à la maîtrise des langues étrangères pour permettre aux lauréats d'être au diapason du progrès technique et d'intégrer les nouveaux métiers du Maroc.
Le Souverain a rappelé avoir attaché la plus haute importance à la formation et à la qualification d'un citoyen fier de son identité et ouvert aux valeurs universelles, notamment à travers la poursuite de la réforme du système d'éducation et de formation.
SM le Roi a émis l'espoir de voir le travail mené par le Conseil pour l'évaluation de la Charte de l'Education et de la Formation, le vaste dialogue national et les rencontres régionales couronnés par la formulation de recommandations propres à réformer l'école marocaine et à en accroître le rendement.
Dans la perspective de l'élaboration par le Conseil d'une feuille de route claire, SM le Roi a appelé les départements concernés à poursuivre leurs programmes de réforme, "sans interruption ou temporisation".
Le Souverain a enfin saisi l'occasion de la célébration de la Journée nationale de la Femme, fêtée le 10 octobre - date à laquelle SM le Roi avait annoncé en 2003 le Code de la Famille - pour exprimer Son estime à la femme marocaine, où qu'elle se trouve, et indépendamment des différentes positions qu'elle occupe et de toutes les catégories dont elle est issue, à l'intérieur et à l'extérieur du Maroc, et ce, en reconnaissance de son concours efficient au développement du pays.