A son arrivée au centre, SAR La Princesse Lalla Salma a été saluée par Moulay Hafid Elalamy, ministre du Commerce, de l'Industrie, de l'Investissement et de l 'Economie numérique, Abdeslam Bekrat, Wali de la région Marrakech Tensift El Haouz, Ahmed Touizi, président du conseil de la région de Marrakech, Abdelaali Belghiti Alaoui, secrétaire général du ministère de la santé, Fatim-Zahra Mansouri, présidente de la commune urbaine de Marrakech, Jamila Afif, présidente du conseil préfectoral, Adnane Ben Abdellah, président du conseil de l’arrondissement Menara, Noureddine Malmouz, directeur régional de la santé, Abdessamad Serhani, délégué du ministère de la santé à la préfecture de Marrakech.
SAR la Princesse Lalla Salma a été également saluée par Lhoussain Lmariouch, chef du service santé publique et surveillance épidémiologique, Abdelaali Abid, chef de service infrastructure des actions ambulatoires provinciales, Abdellah Mareghene, directeur du centre hospitalier Ibn Zouhr, Fatima El Mhoujab, médecin chef du centre de référence pour la santé reproductive, Rachid Bekkali, directeur exécutif de la Fondation Lalla Salma, ainsi que par des membres du Conseil d’administration de la Fondation Lalla Salma.
Après avoir suivi des explications sur les structures de santé et population cible du programme national de détection précoce du cancer du sein et du col utérin et le bilan d’activités du programme aux niveaux régional et préfectoral, SAR la Princesse Lalla Salma a, par la suite, procédé à l’inauguration du centre en coupant le ruban symbolique sous les ovations d’une nombreuse foule d’habitants du quartier Al Massira.
SAR la Princesse Lalla Salma a, ensuite, visité les différents espaces du centre constitués de salles de consultations du col utérin, de consultations pour le sein, d’échographie, de mammographie, de colposcopie, d’observation, de stérilisations du matériel, d’une pharmacie et d’un espace de réunion.
La création de ce centre s’inscrit dans le cadre du programme national de détection précoce des cancers du sein et du col utérin, développé en étroite collaboration avec le ministère de la santé.
La capacité du centre est de 4.500 consultations par an pour le dépistage et le diagnostic précoce des cancers du sein et du col utérin.
La construction et l’équipement de ce centre, d’une superficie de 700m2, ont nécessité une enveloppe globale de 6,1 millions dh, financée par la Fondation Al Waleed Bin Talal, la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (CNOPS) et la Fondation Lalla Salma de prévention et traitement des cancers.
Sa réalisation s’inscrit dans le cadre de l’extension du programme de détection précoce du cancer du col utérin au niveau de la préfecture de Marrakech. Le programme de dépistage et du diagnostic du cancer du sein, dont les activités sont généralisées à l’ensemble du territoire national, cible une population d’environ 3,4 millions de femmes.
Les activités du programme de détection précoce du cancer du col utérin sont actuellement assurées au niveau de six régions : Rabat Salé Zemmour Zaïr, Meknès Tafilalt, Fès Boulmane, Marrakech Tensift El Haouz, le Grand Casablanca, et Gharb Chrarda Bni Hssein. Il couvre une population cible d’environ 1,5 million de femmes.
En ce qui concerne la préfecture de Marrakech, le programme de détection précoce des cancers du sein et du col utérin cible une population de 166.000 femmes âgées de 45 à 69 ans, pour le dépistage du cancer du sein, et près de 122.000 femmes âgées de 30 à 49 ans pour le cancer du col de l’utérus.
Dans une déclaration à la MAP, le Pr. Moulay Taher Alaoui, président de la commission scientifique de la Fondation Lalla Salma de prévention et traitement des cancers, a souligné l’importance de ce Centre, premier acteur sur la chaine de la lutte contre le cancer, et qui permet de détecter les premiers signes de la maladie et son traitement dans un stade précoce qui assure de meilleurs résultats.
"Avec ce type de centres de détection précoce l’on souhaite inverser la tendance dans le traitement de la maladie. Au lieu de recevoir des cancers à un stade avancé qui nécessitent de lourds traitements, les premiers signes détectés de façon précoce au niveau du centre sont immédiatement traités. Si les cas diagnostiqués présentent une maladie déclarée, les patientes sont orientées vers le circuit des structures spécialisées de la santé publique pour un approfondissement du diagnostic et une prise en charge médicale, chirurgicale et de radiothérapie", a-t-il expliqué.
Nous avons déjà des centres de diagnostic précoce au niveau de sept régions du Royaume et les efforts sont déployés pour élargir ce réseau afin de parvenir à couvrir en diagnostic précoce l’ensemble des régions du pays, a-t-il assuré.