Le Souverain s'est ainsi arrêté sur les caractéristiques des deux projets qui contribueront significativement à la protection des ressources en eau souterraines de la région, à la valorisation des eaux épurées à des fins agricoles et à la satisfaction des besoins en assainissement liquide d'une population de près de 150.000 habitants.
Ces projets consistent en la réalisation d'une station d'épuration (STEP) des eaux usées de type lagunage naturel d'un débit de 7.000 m3/j au niveau d'Oued Zem (50 millions DH) et d'une autre station au niveau de Bejâad d'un débit de 3.000 m3/j (47 millions DH).
Il s'agit également de la pose de 98 kilomètres de réseaux de collecte et d'interception et de la réalisation de 6.700 branchements.
Partie prenante de ces deux projets, le procédé de réutilisation des eaux épurées a nécessité la construction d'installations de haute performance, avec une enveloppe budgétaire globale de 17 millions de dirhams.
La réutilisation des eaux usées aura un impact significatif sur l'amélioration des conditions de vie et de santé des citoyens et sur le développement socio-économique de la région, à travers notamment l'irrigation de 214 ha de terres agricoles (54 ha au niveau de Bejaâd et 160 ha à Oued Zem), l'irrigation de 300 ha d'espaces verts à l'intérieur du périmètre urbain des deux villes, outre la disponibilité d'une source renouvelable et alternative d'eau d'une capacité de 2,6 millions de m3/an.
Les projets d'assainissement liquide des villes d'Oued Zem et de Bejaâd, dont le coût global s'élève à 320 millions de dirhams, ont été financés par l'Office national de l'eau potable (ONEP) à travers un prêt contracté auprès de la Banque Africaine de Développement (BAD), les municipalités concernées et le Programme national d'assainissement (PNA).