A cette occasion, des explications ont été fournies au Souverain sur la mise en oeuvre des 14 opérations prévues au titre de ce programme régional qui vise l'amélioration des conditions de vie d'une large frange de la population de la Région du Grand Casablanca mais aussi la relance de la politique de prévention destinée à contenir le fléau de l'habitat insalubre et, partant, à améliorer le paysage urbain de la métropole.
Fruit d'une large concertation entre les différents partenaires aussi bien au niveau central qu'au niveau régional, ce programme, qui porte sur une superficie globale de 645 ha, permettra la résorption de 45.920 ménages, dont 43.756 bénéficieront de 13 opérations de recasement et 2.164 d'une opération de relogement.
Depuis son lancement en avril 2011, le programme a connu la mise en oeuvre de sept opérations de recasement, réparties sur la préfecture de Mohammedia (Azzaitoune, Fath 1, Fath 2 et Maroua), la préfecture d'arrondissement de Moulay Rachid (Al-Fadl), la province de Médiouna (Al-Hamd) et la province de Nouaceur (Izdihar extension).
Portant sur une superficie globale de 227 ha (7.640 lots), ces sept opérations permettront le recasement de 15.280 ménages, à raison de deux familles par lot. Trois opérations de recasement seront lancées au cours du mois de janvier 2012 au niveau de la préfecture de Mohammedia (opération Assafaâ) et de la province de Médiouna (Annajah et d'Allaymoune).
Ces opérations qui s'étendent sur une superficie de 105 ha permettront le recasement de 7.476 ménages. Trois opérations de recasement devront ensuite être lancées au cours du mois de mars 2012 au niveau des provinces de Médiouna (Al Kasbah et Ryad) et de Nouaceur (Annasr).
S'étalant sur une superficie de 298 ha, ces opérations permettront le recasement de 21.000 ménages. Une dernière opération de relogement est prévue au titre du programme régional de résorption des bidonvilles de la région du Grand Casablanca. Elle porte sur une superficie de 15 ha et devra bénéficier à 2.164 ménages.
Les 13 opérations de recasement prévues par ce programme régional prendront fin dans un délai de 34 mois. Toutefois, les travaux de réalisation de huit opérations bénéficiant à 13.880 ménages devront être achevés en septembre 2012.
Le programme régional de résorption des bidonvilles du Grand Casablanca prévoit également la création de 150 équipements publics, notamment des établissements d'enseignement scolaire (20 écoles, 12 collèges et 7 lycées), 13
centres de santé, 8 maisons de jeunes, 6 foyers féminins, 18 terrains de sport, 19 mosquées, 28 équipements administratifs et trois centres de formation professionnelle.
Ce programme intégré devra permettra également la création de 55.000 unités de logement pouvant absorber une partie du déficit en matière de logement social au niveau de la région du Grand Casablanca.
Afin d'assurer la réalisation dudit programme dans les meilleures conditions, une série de mesures concrètes ont été adoptées, permettant un accompagnement social et technique des ménages bénéficiaires à travers l'institution de commissions locales et régionales de suivi, de commissions techniques de suivi et de contrôle des travaux d'équipement et de construction,
et la création d'un guichet unique pour chaque opération.
SM le Roi, que Dieu L'assiste, a, par la suite, donné le coup d'envoi du projet immobilier "Al-Fath 1", d'un coût global de 416 millions de dirhams (MDH).
Faisant partie intégrante du programme régional de résorption des bidonvilles dans la région du Grand Casablanca, ce projet consiste en l'aménagement et la viabilisation de 2.109 lots, de 147 lots de péréquation et de 17 lots destinés à accueillir des équipements publics de proximité et des activités économiques.
Réalisé par le groupe immobilier "Idmaj Sakan" sur une superficie totale de 62 ha, le projet "Al-Fath 1" permettra le recasement de 4.218 ménages.
Ce projet, qui sera réalisé dans un délai de 10 mois, s'inscrit dans le cadre du programme "Villes sans bidonvilles", une des composantes stratégiques de l'Initiative nationale pour le Développement humain (INDH) dont les axes d'intervention ont notamment comme objectifs la lutte contre la pauvreté, la précarité et l'exclusion sociale.
Il traduit la sollicitude constante dont le Souverain entoure les catégories sociales défavorisées en leur permettant d'accéder à un logement décent à des conditions avantageuses et à un meilleur cadre de vie.
Ce projet social sera financé par le fonds de solidarité pour l'habitat (105,45 MDH), les bénéficiaires (84,36 MDH), les recettes de la péréquation (155,19 MDH) et le budget général de l'Etat (71 MDH).