Ces réunions s’inscrivent dans le cadre d'une série de consultations et de séances d’écoute, que tient l’Instance avec les différents acteurs concernés, conformément à la haute teneur de la Lettre Royale adressée au Chef du gouvernement pour la révision du Code de la famille.
Dans une déclaration à la presse, la coordinatrice de la Coalition "Al Mounassafa Daba" Ouafae Hajji, a souligné que la révision du Code de la famille représente une priorité pour son organisme dans l'intérêt d'une famille plus harmonieuse et plus soudée, affirmant que cela passe par le partage des responsabilités entre l'homme et la femme, impactant ainsi positivement les enfants.
La coalition, a-t-elle enchainé, considère le chantier de la révision du Code de la famille comme le "début d'une nouvelle ère" pour concrétiser l'égalité à tous les niveaux et renforcer la contribution des femmes au développement.
De son côté, le président du CPH (constitué de 516 réseaux et associations), Abdelmajid Makni, a relevé que cette réunion revêt une importance cruciale compte tenu de la relation entre la problématique des droits des personnes en situation de handicap et celle de la famille, évoquant également l'impératif d'inclure cette catégorie de la société dans tous les domaines.
Il a, dans ce sens, précisé que les propositions du CPH traitent des questions d'éligibilité, de mariage et d'accès à tous les droits. Elles abordent également la terminologie utilisée dans le texte actuel du Code de la famille "qui devra répondre aux attentes des personnes en situation de handicap".
"Cette rencontre a constitué également l'occasion pour présenter d'autres suggestions concernant l'inclusion des personnes en situation de handicap et la consolidation de leur place dans la société", a-t-il poursuivi.
Dans la Lettre Royale adressée au Chef du gouvernement, SM le Roi Mohammed VI a affirmé qu’il est nécessaire de réexaminer le Code de la famille, qui a eu l’immense avantage d’impulser une dynamique de changement vertueuse et d’instaurer une conception nouvelle de l’égalité et de l’équilibre familial, ouvrant ainsi la voie à une avancée sociale considérable, afin de corriger les dysfonctionnements et les lacunes que l’expérience de sa mise en œuvre judiciaire a révélés.
Le Souverain a souligné que les dispositions du Code de la famille "doivent également être mises en adéquation avec l’évolution de la société marocaine et les besoins du développement durable", notant que "la nouvelle version s’harmonisera ainsi avec la progression de notre législation nationale".